Zurich, le 27 juillet 2015. Demain, c’est la Journée mondiale contre l’hépatite. En Suisse, 80 000 personnes vivent avec l’hépatite C. Les maladies du foie dues à l’hépatite C vont augmenter. Tandis que les débats tournent essentiellement autour du coût élevé des médicaments, les patientes et patients restent sur le carreau.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes: en Suisse, 80 000 personnes vivent avec l’hépatite C. Plus de la moitié ne sait rien de l’infection. Les experts s’attendent à une hausse importante des maladies corollaires dues à l’hépatite C, comme le cancer du foie, dans les prochaines années. Aujourd’hui, l’hépatite tue plus que le sida. Cependant, l’hépatite C est un thème très peu abordé en Suisse.
A l’heure actuelle, l’on peut guérir de l’hépatite C dans plus de 90% des cas. Mais l’accès aux médicaments reste limité en raison de leur coût élevé. Les personnes qui pourraient être guéries doivent continuer à vivre avec le virus et risquer de graves lésions au foie, alors que plusieurs études pilotes révèlent qu’un traitement précoce réduit la mortalité.
Cette situation ne peut plus durer. Il est urgent d’agir. C’est la raison pour laquelle le Conseil Positif Suisse collabore activement au développement d’une stratégie nationale contre l’hépatite initiée par le secteur privé. En effet, une lutte efficace contre l’hépatite passe par une implication de tous les acteurs et par la coordination de toutes les activités.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré le 28 juillet comme étant la Journée mondiale contre l’hépatite, afin de rappeler que cette dernière est un problème de santé publique urgent et de sensibiliser à cette maladie. Il est temps que ce message soit entendu, y compris chez nous.
Le Conseil Positif Suisse plaide instamment pour sortir de l’impasse dans laquelle les débats portant sur le coût élevé des médicaments se sont enlisés depuis des mois et pour que les autorités et l’industrie pharmaceutique trouvent enfin une solution acceptable. Elle demande que l’hépatite soit reconnue comme un problème de santé publique et soit inscrite à l’agenda politique en matière de santé. Enfin, elle demande que la stratégie nationale contre l’hépatite bénéficie d’un soutien officiel.
Contacte:
Dominik Bachmann Président
Conseil Positif Suisse